18 octobre 2017
Dans une interview accordée à Jeune Afrique N°2960, Dobet GNAHORE fille de Boni GNAHORE n'était pas allée de main morte en parlant du coupé décalé. Elle évoquait les répercussions négatives de ce genre musical sur la jeunesse et la société en général en déclarant je cite : « Aujourd'hui, à Abidjan, on entend que du "tapage". Notre culture a été perdue. Depuis la fin de la crise, dans tous les maquis, on entend que du coupé-décalé, DJ Arafat et compagnie. Autour d'une bière, les gens écoutent de la musique pour s'abrutir et oublier leurs problèmes. Les Ivoiriens ont oublié que l'art était là pour rendre intelligent » fin de citation.
Relayés sur les médias sociaux, ces propos ont fortement déplus ! Dobet Gnahoré a donc tenu à s'excuser et éclairer ses propos via son compte Instagram . « Je tiens à m'excuser si mon interview dans Jeune Afrique a été mal interprétée ou a choqué beaucoup de personnes! Dans mon interview je voulais aussi mettre l'accent sur l'impact que peuvent avoir certains textes grossiers sur notre jeunesse, et dénoncer aussi l'utilisation vulgaire de l'image des femmes dans certains clips. Le coupé décalé est un mouvement que je soutiens, les frères et sœurs qui font du coupé décalé font l'honneur de notre pays. Ils ont créé un grand mouvement qui est suivi par toute la jeunesse. »
On espère en tout cas que les Ivoiriens ne lui en tiendront pas rigueur !
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